Bis zu 85 Tote bei Flugzeugabsturz in Äquatorial-Guinea

[Jubilee]

Bis zu 85 Tote bei Flugzeugabsturz in Äquatorial-Guinea

 

Malabo/Madrid (dpa) - Bei dem Absturz einer Passagiermaschine im zentralafrikanischen Kleinstaat Äquatorialguinea sind Medienberichten zufolge am Wochenende bis zu 85 Menschen ums Leben gekommen.

Passagierflugzeug

 

Das Flugzeug, eine russische Antonow der Gesellschaft Air Equateur, sei kurz nach dem Start in der Hauptstadt Malabo am Samstag aus ungeklärter Ursache in einem Waldgebiet zerschellt, berichtete die spanische Presse am Sonntag. Das Wrack sei 35 Kilometer von dem Flughafen entfernt in der Gegend um Baney gesichtet worden. Wegen schlechter Wetterbedingungen sei der Unglücksort schwer zu erreichen. Die Turbo-Prop-Maschine befand sich auf dem Flug von Malabo auf der Insel Bioko nach Bata auf dem Festland.

 

Mitarbeiter einer Bohrinsel berichteten, das Flugzeug sei in Brand geraten und habe versucht, umzukehren. Nach Angaben des Transportministeriums der spanischen Ex-Kolonie befanden sich 55 Menschen an Bord. Berichte, das Flugzeug sei überfüllt gewesen, wies die Regierung zurück.

 

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[kingair9]

Für die franzöisch sprechenden hier ein Bericht von afp/Le Monde, der auch ein wenig über die Gesellschaft, ihren "Fuhrpark" und die allgemeine Sitaution in E-G aussagt. Zu Ecuatair kann ich keine Informationen o.ä. im Netz finden, vielleicht unter einem anderen Namen? Zur An-24: Ich konnte keine anderen Infos im Netz finden als die Aussage, daß es max. 44-48 pax geben kann. Mit Cockpit und Cabin Crew kämen die 55 dann gerade eben so hin.

 

Andererseits berichtet n-tv von angeblich 85 an Bord - das wäre dann doch wohl ein bißchen zuuu viel...

 

L'avion disparu s'est écrasé avec 55 personnes, pas de bilan

LEMONDE.FR | 17.07.05 | 13h30 • Mis à jour le 17.07.05 | 13h30

 

 

(officiel)

 

MALABO, 17 juil (AFP) - L'avion de la compagnie privée équato-guinéenne Ecuatair, qui avait disparu samedi peu après son décollage de Malabo s'est écrasé avec 55 personnes à bord à une trentaine de kilomètres de la capitale, indique dimanche un communiqué officiel, qui ne donne aucun bilan.

 

L'Antonov-24 de la Ecuatorial express airlines (Ecuatair) qui a décollé samedi vers 10H00 (09H00 GMT) de Malabo, sur l'île de Bioko, à destination de Bata, sur la partie continentale du pays, "avec un total de 55 personnes à bord a été retrouvé près du district de Baney", indique ce communiqué du ministre des Transports, Demetrio Elo Ndong Nsefumu.

 

"En raison des mauvaises conditions météorologiques de la zone, les recherches sont toujours en cours pour récupérer les corps des occupants de cet avion", poursuit le communiqué qui ne précise pas s'il y a des survivants.

 

L'équipe de recherche qui a localisé le lieu du sinistre à 18H00 (17H00 GMT) a constaté que l'avion s'est écrasé "après avoir rasé plusieurs arbustes et des arbres sur une trajectoire d'un kilomètre selon des photographies prises depuis le ciel".

 

Les termes du communiqué semblent indiquer implicitement que les équipes de secours ne sont toujours pas parvenues sur le lieu de l'accident, situé dans une zone très difficile d'accès.

 

La compagnie privée Ecuatair, à capitaux équato-guinéens, exploite des lignes intérieures avec deux appareils de fabrication soviétique, l'Antonov accidenté et un Yak-40.

 

Une douzaine d'appareils appartenant à des sociétés privées assurent aussi des vols intérieurs en Guinée Equatoriale, composée d'une partie continentale - la plus vaste et la plus peuplée - et de plusieurs îles.

 

Ces avions, pilotés par des Russes, des Ukrainiens ou des Arméniens, sont pour la plupart de vieux appareils soviétiques qui ne répondent plus aux normes internationales de l'aviation civile.

 

Certains ont été interdits d'atterrissage dans des aéroports de la sous-région et des organisations internationales ont indiqué avoir demandé à leur personnel de ne pas voyager sur ces avions.

 

En avril dernier, les autorités équato-guinéennes avaient interdit de vol la compagnie locale Union de Transportes Aereo de Guinea Ecuatorial (Utage) en raison "de l'insécurité de ses avions" après une succession de pannes techniques.

 

L'Utage assurait des vols nationaux et sous-régionaux, notamment vers Cotonou et Libreville, avec trois Antonov 24 pilotés par des Russes.

 

La Guinée équatoriale, pays d'à peine plus d'un million d'habitants, connaît un boom pétrolier et une croissance à deux chiffres depuis le milieu des années 90, et est devenu en 2003 le troisième producteur de brut subsaharien